Van Remoortel

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Van Remoortel implémente ‘LISA’ - Étape par étape, pour habituer tout le monde

Ne pas courir avant de savoir marcher, tel est le fil rouge de la politique de Van Remoortel/Remo Frit/Remo Fresh. Le transformateur de pommes de terre a également été fidèle à cette approche dans l’implémentation du package ERP ‘Lisa’ de Claerhout Computer Engineering (CCE). Il a décidé d’introduire la solution en plusieurs phases, et ce sur une période de quatre ans. “De cette façon, les employés peuvent s’habituer à la solution et être bien formés. Entre-temps, la pratique a démontré que cette démarche optimise la rentabilité de l’investissement”, déclare Els Van Remoortel, responsable de la direction financière.

Dans les années ‘70 et ‘80, un grand nombre d’agriculteurs furent expropriés à cause de l’expansion du port d’Anvers. Jozef Van Remoortel fit partie des victimes. Malgré ce revers, il n’a pas voulu jeter l’éponge et a décidé de tenter sa chance dans le commerce de la pomme de terre. C’est ainsi qu’en 1989, il fonde l’entreprise Van Remoortel, avec laquelle il commence à fournir les friteries locales. Els Van Remoortel : “Mon père a trouvé étonnant qu’un grand nombre de ses clients épluchent eux-mêmes les pommes de terre. Il apprit cependant que l’offre de pommes de terre épluchées et de frites contenait trop de conservateurs. Et ces derniers affectent trop la graisse de friture. Ainsi est née l’idée de vendre des pommes de terre épluchées et de frites vraiment fraîches.” Jozef Van Remoortel acheta quelques machines et commença son aventure. Ses produits se vendirent comme des petits pains et à peine deux ans plus tard, il dut s’agrandir. Le succès rapide a amené sa fille An et son mari Kris Thielman à rejoindre l’équipe. Els Van Remoortel : “En 1996, nous avons décidé d’inclure les pommes de terre pelées cuites dans notre gamme afin de pouvoir aussi livrer le marché des collectivités. À peine quatre ans plus tard, notre site de production était déjà au bord de la saturation et nous avons dû trouver un nouvel emplacement. À cette époque, mon mari Wim Lannoey et moimême avons également décidé d’entrer dans l’entreprise. à partir de ce moment, nous avons développé notre esprit d’Entreprise avec un grand ‘E’ et acheté un terrain de deux hectares à Verrebroek, où une unité de traitement de 6.000 m² fut construite.”

Gebouw Remo

Deux autres extensions

Rebelote en 2006 : le site doit être agrandi de 2 ha. Et pour cause : Van Remoortel/Remo Frit décide alors de reprendre une entreprise spécialisée dans les pommes de terre précuites. Pour des raisons pratiques, la totalité de la production est transférée à Verrebroek. Els Van Remoortel : “Grâce à la durée de conservation de quinze jours de cette gamme, nous avons pu nous lancer dans l’exportation. Et plus particulièrement vers la France, un marché particulièrement intéressant, car la production de notre type de produits y est inexistante. Ensuite, nous nous sommes lancés dans la production de produits de pomme de terre 100% cuites. Leur durée de conservation de trois mois nous a permis d’augmenter considérablement nos capacités en termes d’exportation. Aujourd’hui, si la France reste notre marché d’exportation phare, nous exportons également vers les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Cependant, avec 60% des ventes, la Belgique reste encore et toujours notre marché le plus important. Car ici, la demande de produits de pommes de terre fraîches et cuites sans conservateurs est toujours en constante augmentation.” Van Remoortel/Remo Frit/Remo Fresh achète ses matières premières principalement en Belgique. L’entreprise a aujourd’hui un chiffre d’affaires de trente millions d’euros, réparti uniformément sur la vente de frites fraîches et de pommes de terre cuites. Si l’entreprise n’avait que vingt membres du personnel lors de son déménagement vers Verrebroek, elle en compte aujourd’hui plus d’une centaine.

Le choix se porte sur CCE

Ces dernières années, le principal souci de Van Remoortel/Remo Frit/Remo Fresh a été de pouvoir travailler de manière rentable grâce à une automatisation maximale. L’introduction d’un package ERP n’a cependant été envisagée qu’en 2009. Els Van Remoortel : “Avant, nous parvenions à gérer nos affaires avec notre logiciel de comptabilité et une application personnalisée en matière de gestion logistique. Mais la croissance continue et la grande diversité de notre gamme nous ont conduits à décider de travailler avec une application ERP intégrée.” Le transformateur de pommes de terre a alors rencontré une dizaine de fournisseurs de systèmes ERP, puis a établi une shortlist limitée à trois progiciels. Els Van Remoortel : “Pour ce faire, nous nous sommes basés sur les possibilités du progiciel, mais également sur la mentalité du fournisseur. Parce que nous préférions collaborer avec une entreprise familiale et/ou PME saine. Des circuits décisionnels courts, un service rapide, une bonne assistance... sont tout aussi importants que la fonctionnalité du progiciel. Parce qu’en fin de compte, une telle application ERP devient le cœur de l’entreprise. La plus petite panne peut signifier l’arrêt de toute l’activité. Votre fournisseur doit donc vous garantir un service 24/7, être véritablement à l’écoute de vos besoins, ne pas imposer de personnalisation inutile, être disposé à mettre en œuvre le progiciel suivant le timing de l’utilisateur… Après quelques réunions, nous avions déjà compris que CCE scorait très bien dans tous ces domaines. Pourtant, nous n’avons pas pris de décision immédiatement parce que nous avions en tête d’autres priorités.”

Els en Bart

De nombreux avantages

Finalement, c’est un client actif dans le service alimentaire qui a motivé Van Remoortel/Remo Frit/Remo Fresh à sortir le projet ERP du frigo. En 2010, il a en effet exigé de travailler avec l’EDI. Els Van Remoortel : “Comme l’EDI s’avérait trop complexe à gérer manuellement, nous avons immédiatement décidé d’implémenter ‘Lisa’ de CCE. Depuis, le progiciel nous a fortement aidés dans de nombreux autres domaines. Cette solution nous offre un énorme gain de temps et un pourcentage d’erreur proche de zéro. De plus, grâce aux multiples possibilités de rapport, nous avons amélioré notre gestion. Autre avantage : nous travaillons désormais tous selon les mêmes procédures et disposons toujours de données à jour. Il est aussi intéressant de savoir que ‘LISA’ nous a obligés à adapter notre façon de travailler, mais cette évolution a été très positive. Une fois le progiciel mis en œuvre dans son intégralité, nous disposerons d’une plateforme intégrée qui contrôle et gère tous les processus de A à Z. C’est beaucoup plus facile et plus efficace que l’utilisation de plusieurs logiciels individuels. Et aussi moins cher en termes de maintenance et d’optimisation.”

Mise en œuvre progressive

Van Remoortel/Remo Frit/Remo Fresh a décidé d’implémenter ‘LISA’ en plusieurs étapes. Dans un premier temps, le module ‘Comptabilité’ a été installé, puis les modules ‘EDI’ et ‘Vente’ (y compris la distribution). Bart Van Beversluys, consultant LISA ERP et responsable de projet chez CCE : “Van Remoortel voulait intégrer son application existante pour la distribution dans ‘Lisa’ ; nous avons donc dû concevoir une solution sur mesure. De plus, le client nous a demandé de développer une solution permettant de traiter très rapidement les commandes des friteries (qui se produisent principalement la nuit). Enfin, tous les employés concernés devaient recevoir une formation poussée.” Els Van Remoortel : “Nous avons souvent entendu dire que la mise en œuvre d’un progiciel ERP se passait difficilement parce qu’il y avait trop de résistance des collaborateurs. Ces derniers ne sont pas toujours habitués à employer un ordinateur ou ne voient pas toujours l’utilité de changer de méthodes de travail. Ils utilisent alors le progiciel parce qu’ils ‘sont bien obligés de le faire’, et n’utilisent dès lors pas toutes ses fonctionnalités de manière optimale. Dans ce cas, le retour sur investissement est naturellement fort réduit. Pour éviter de limiter le projet, nous avons impliqué nos collaborateurs dès le départ et voulu leur donner une bonne formation. L’approche et les formations efficaces de CCE ont parfaitement répondu à ce souhait.”

CCE a développé une solution permettant de traiter très rapidement les commandes des friteries (qui se produisent principalement la nuit)

Du pain sur la planche

Entre-temps, l’implémentation du module ‘Achat’ a aussi été lancée. Actuellement, celui-ci est utilisé pour les matériaux d’emballage, certains produits et le service technique. Mais bientôt, l’achat de pommes de terre sera également automatisé. Cette phase exigeant une connexion directe avec la production, le module ‘Production’ sera mis en œuvre en même temps. La commande via des services web est également au programme. Bart Van Beversluys : “Il reste donc du pain sur la planche, mais la boucle devrait être bouclée vers la fin de 2014. D’ici là, ‘LISA’ proposera sans doute de nouvelles fonctionnalités intéressantes pour Van Remoortel. Dans tous les cas, un bon logiciel ERP est en constante évolution en fonction des nouveaux besoins du marché... ”

Photos Marc Masschelein

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