Hobbit

L’amateur de la nature, Eric Dewilde, décida, en 1983, de tenter de convaincre le monde à manger végétarien. Il démarrera “De Hobbit”, une petite entreprise proposant les substituts de viande tempeh et seitan de sa propre production. Malgré l’activité à petite échelle, celle-ci tenta l’entrepreneur Frederik Dossche. Il décida d’une reprise en 1999 en vue d’une expansion de “De Hobbit”. Sales and Finance Manager Edith Gomes: “Il acheta un espace de production dans la zone industrielle de Maldegem et investit en un appareillage de qualité. Deux ans plus tard, Food For Freedom, une petite entreprise spécialisée dans la production de tofu et produits alimentaires macrobiotiques fut intégrée dans “De Hobbit”. Cette décision stratégique impliqua la nécessité d’un deuxième pôle de production. Le processus de fabrication de tofu est totalement différent de celui de tempeh et de seitan. Le hasard fit bien les choses, vu qu’en 2003, le site des voisins mis en vente. Une occasion saisie sans hésitation par Frederik. La branche macrobiotique fut fermée relativement rapidement après cette étape pour nous permettre de nous concentrer sur les trois substituts de viande pour végétariens. La gamme a été étoffée avec quelques produits innovants, entre autres la “lupine” et le “tofu à base de chanvre”. Aujourd’hui l’assortiment de “De Hobbit” se compose de quelque 50 recettes. Les 30 équivalents temps pleins permettent à l’entreprise de fabriquer l’équivalent de 720 t de produits à base annuelle, dont la moitié est exportée pour alimenter les magasins bio aux Pays-Bas, en Allemagne, en France, en Espagne et au Royaume-Uni. “En Belgique nous sommes également principalement représentés dans les magasins bio”, explique Thomas Van de Vijver. “Ce canal représente 35 % du chiffre d’affaires. 15 % est issu de la vente au retail, et le solde est généré par la livraison des produits en tant que matière première auprès d’autres producteurs alimentaires.”

‘LISA’, convaincus par des témoignages

Une intégration de l’application ne semblait pas figurer dans les possibilités. De Hobbit fonctionnait à base d’une solution développée en leur chef basé sur l’application Microsoft Access combinée à un package software de chez Kluwer, qui ne fut plus supporté. “Nous décidions de recommencer à partir d’une page blanche afin d’implémenter un package ERP global,” nous explique Thomas Van de Vijver. “Après une analyse de fond du marché, nous avions rédigé une short-list de quatre fournisseurs, dont Claerhout Computer Engineering. Les fournisseurs de cette short list ont fait une proposition à base d’une analyse approfondie menée par leurs services. Cela nous a menés vers un choix entre ‘LISA’ de CCE et un autre. J’ai appelé les utilisateurs des deux packages et je leur ai rendu visite, afin de me permettre de faire le juste choix. C’est surtout l’histoire de Culinor et celle de Hot Cuisine qui ont retenues mon attention. Lors de la fusion de ces deux entreprises, ils ont dû décider du package et ERP à retenir: LISA ou SAP. La décision s’est portée vers la solution ERP de CCE, ce qui en soi est déjà une belle indication. Les autres clients contactés furent tout aussi satisfaits, tant du package que de l’entreprise CCE. Edith Gomes poursuit: “nous savions donc assez rapidement que nous allions opter pour “LISA”. Pourtant, c’est la démo de CCE qui nous a convaincu sans aucune hésitation. Les experts nous ont expliqués, durant 4 heures, en langage normal, pas le jargon informatique, comment fonctionnait “LISA” et ce que nous pouvions en attendre. Mais également, ce qu’ils attendaient de nous. Et ce n’était pas négligeable: la préparation, l’encodage de données et la gestion des master data demandent un investissement important. Mais c’est un investissement inévitable si l’on veut atteindre un beau résultat en tant qu’entreprise. Les témoignages démontrèrent que l’in ves tis sement est très rentable à terme. Nous ne pouvons pas contre pas encore mesurer ce retour à l’heure actuelle, vu que nous n’avons démarrés “LISA” qu’il y a quelques mois. Il est toujours difficile de se faire une idée concrète de l’effet du package ERP sur De Hobbit. Mais qu’il sera positif ne fait aucun doute.”

De la préparation au démarrage

En avril, CCE effectua une analyse approfondie du fonctionnement à “De Hobbit”. Le hardware (scanners, balances, imprimantes servers, pc’s, …) fut également pris en compte. Thomas Van de Vijver: “Cette analyse nous démontra qu’il suffi sait de remplacer les imprimantes et les servers, ce qui permit de restreindre l’investissement. Nous avons poursuivi avec l’encodage d’articles, clients, recettes, … Nous avons décidé, ensemble, CCE et nous-mêmes, de faire l’encodage manuellement: ceci permettait de passer les choses sous la loupe et d’effectuer un nettoyage de fond, tout en apprenant à manipuler le package ERP jusqu’au bout.” Bernard Van Praet, Consultant de CCE: “Nous avons démarré la paramétrisation et la formation des key users en parallèle. Le trajet d’implémentation chez De Hobbit fut relativement normal: le module comptable a basculé en premier, suivi des ventes et des achats avec EDI, pour terminer avec la production, les recettes, la gestion des articles et le traçage. Nous étions prêts pour le démarrage le 3 janvier, étape allant traditionnellement de pair avec quelques petits accrocs Toute implémentation de cette envergure comporte des éléments à affi ner ou modifi er à terme. Mais grâce à la préparation assidue avec le client, nous avons réussi à stabiliser le package ERP complète pour le 15 janvier.” “Je vous avoue que ce furent deux semaines très excitantes”, nous raconte Thomas Van de Vijver. “Mais nous sommes très satisfaits des prestations de CCE. Et ce, malgré les nuits blanches des débuts et les cheveux gris. Aucun client n’a remarqué le basculement de système vers “LISA” à l’interne. Toutes les livraisons se sont faites à temps et à heure, y compris les documents nécessaires. Ce qui nous a prouvé que CCE connaît vraiment son métier!” Il est trop tôt pour faire une évaluation de fond de l’implémentation du package ERP chez “De Hobbit”. “Bien que ‘LISA’ soit une application intuitive, il faut un peu de temps avant de maîtriser l’application.” selon Edith Gomes. “Ceci est également lié au fait d’avoir partiellement ajusté nos processus de fonctionnement à l’application ERP. Un choix conscient, car nous sommes convaincus que ceci nous procurera le juste retour à l’avenir. En théorie, “LISA” pourrait également mener à une diminution du workload administratif. Mais en pratique il est trop tôt pour le juger.” Thomas Van de Vijver: “Je constate une avancée au niveau de la production. Moins de messages d’erreurs, un meilleur traçage, moins de nécessité d’encodage sur pc, une gestion plus aisée de la production, …”