Roelandt
Des boulangeries industriellesLe groupe boulanger Roelandt investit dans l’ERP - Le choix s’est porté sur LISA de Claerhout Computer Engineering
Un assortiment de plus de neuf cents références, trois usines et une production qui fonctionne presque exclusivement sur commandes journalières : telle est la réalité complexe du groupe boulanger Roelandt. C’est pourquoi les administrateurs ont décidé récemment d’investir lourdement dans l’Entreprise Resources Planning. Après avoir pesé le pour et le contre, le choix s'est porté sur LISA de Claerhout Computer Engineering. Et bien que l’implémentation soit toujours en cours, le groupe boulanger semble déjà être extrêmement satisfait de son partenaire et du progiciel...
Bien que le groupe boulanger Roelandt figure parmi les plus grands acteurs du secteur, tout a commencé à très petite échelle avec Jozef Roelandt, qui décida au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale de s’installer comme boulanger à Sint-Anna. Ayant le nez fin pour les affaires, il sentit rapidement une occasion de s’étendre et après quelques années, il commença également à faire des produits pour d’autres boulangers. Son affaire était florissante, mais ce n’est que quand son fils René arriva dans les rangs dans les années quatre-vingt, que la Boulangerie Roelandt eut véritablement le vent en poupe. Car à partir de ce moment, le père et le fils allaient entièrement se consacrer à la cuisson du pain pour des tiers. Liesbeth Roelandt, l’administratrice, commente : « Les petits pains commençaient à être populaires et nous avons résolument pris le train en marche. Par conséquent, l’entreprise grandit rapidement et l’unité de production initiale dut être élargie sans cesse. Mais au début des années nonante, nous avions atteint les limites des possibilités d'extension à Sint-Anna. Comme mon frère Christiaan et moi-même avions également rejoint l’entreprise dans l’intervalle, la famille décida de voir les choses en grand. Nous avons donc acheté un bâtiment commercial à Zele occupé précédemment par E5-mode et l'avons transformé en boulangerie industrielle moderne. Cinq ans plus tard, nous avions érigé une nouvelle unité de production dans une usine totalement rénovée et presque entièrement automatisée à Lokeren, qui se spécialisait dans la production de sandwichs. Et il y a quatre ans, nous avons complété notre assortiment en reprenant Mariman Banketbakkerij de Hamme, qui se consacrait à la fabrication de pâtisserie et possédait également plusieurs magasins. » Aujourd’hui, le groupe occupe quelque 150 personnes, qui produisent et commercialisent environ 12.500 tonnes de produits. L’assortiment compte désormais cinq cents recettes (300 sortes de pâtisserie, une cinquantaine de sandwichs et environ 150 sortes de pain) et 920 références. Pour l’instant, le groupe enregistre une croissance annuelle moyenne de 5 %, ce qui, en 2008, s’est traduit par un chiffre d’affaires supérieur à 24 millions d’euros, dont 1,8 million sont réalisés à l’étranger (Pays-Bas, France, Allemagne et Italie), essentiellement grâce à la vente de sandwichs surgelés.
Le choix s’est porté sur LISA
Avec 920 références réparties sur trois sites et dont la grande majorité doit être livrée quotidiennement, il n’est pas difficile de comprendre que le groupe éprouvait quelque difficulté à garder le contrôle du cours pratique des choses. Liesbeth Roelandt : « Nous avions déjà investi dans un système qui permettait de réguler la vente et la facturation dans les trois établissements. Et à Lokeren, nous avions mis en œuvre dès le départ un progiciel ERP qui gérait également la production. Mais il n’était pas encore question d’intégration ou de gestion centralisée. Ce qui générait divers problèmes : il était difficile de savoir qui s'occupait de quelle commande et quand elle était produite. Il n’était pas évident non plus de gérer les stocks et les processus d'achat correspondants. Et comme nous avions l’ambition de grandir davantage, nous avons dû travailler plus efficacement. D’où la décision d’investir dans un système ERP qui autorisait une facturation et une administration centrales, gérait la production des trois sites, passait automatiquement les commandes d’achat d’ingrédients sur la base des prévisions de vente, assurait une gestion des stocks plus efficace et, enfin, nous fournissait des listings détaillés afin que nous puissions continuer à optimiser notre fonctionnement. » La direction du Groupe Roelandt inventoria d’abord ses besoins et demanda ensuite aux fournisseurs ERP les plus importants de lui faire une offre. Finalement, quelques fournisseurs furent invités à venir donner une démonstration de leur solution. « Dans un premier temps, notre choix se porta sur SAP », raconte Liesbeth Roelandt. « Mais la complexité du progiciel nous rebutait vraiment. D’où la décision de poursuivre nos recherches. Et finalement, nous nous sommes retrouvés chez Claerhout Computer Engineering grâce à un collègue du secteur qui travaillait déjà avec LISA. Les nombreuses références de satisfaction de ce fournisseur ERP constituaient bien entendu la preuve que LISA était une application à la mesure de l'industrie alimentaire. Mais lorsque nous avons passé le progiciel à la loupe, nous avons remarqué que sa fonctionnalité très étendue ne compromettait nullement sa convivialité. Au contraire, l'application est conçue de telle manière que les utilisateurs s’y retrouvent intuitivement. Bien entendu, elle demande un peu d’accoutumance au départ, surtout parce qu’on est submergé de données d’un seul coup et que la moindre modification ou erreur peut avoir des conséquences fâcheuses. Mais après quelques jours, c’est comme si on n’avait jamais travaillé autrement ! »
Étape par étape
La direction décida d’entamer la mise en œuvre de LISA par phases. Dans un premier temps, le module ‘vente’ à Lokeren fut lancé (car il y a le moins de références là-bas). Dans le même temps fut mis en place le module ‘comptabilité’ pour toutes les filiales. Bart Van Beversluys, consultant chez CCE : « Ensuite, LISA fut installé chez Banketbakkerij Mariman. Là, le module vente fut d’abord implémenté pour gérer ensuite la production et l'enlèvement des commandes. Et récemment, le module ‘vente’ – y compris la gestion de la production et de l’enlèvement – a aussi été mis en œuvre à Zele. Nous avons également créé un lien pour Zele et Hamme entre LISA et les données PC du système de picking existant. Le projet ERP est cependant encore loin d’être terminé. Dans les dix-huit prochains mois, le groupe Roelandt entend en effet implémenter toutes les fonctionnalités de LISA dans les trois filiales. CCE est actuellement occupé à installer le module ‘production’ à Lokeren. Le but est également que le picking soit automatisé au moyen de codes-barres uniques sur des palettes qui seront lus par des scanners sans fil lors de la composition des commandes. Un autre projet qui en est dans sa phase de lancement est l'implémentation du module ‘achat’. L'objectif est que LISA détermine quelles matières premières sont nécessaires et dans quelles quantités sur la base des bons de production, et qu’elle génère automatiquement les propositions de commande en conséquence. De même, à la réception des marchandises dans le système ERP, on entrera précisément dans le système ce qui a été livré de sorte que le service comptabilité puisse contrôler avec précision les factures qui seront ensuite envoyées par les fournisseurs ». Liesbeth Roelandt : « Nous sommes actuellement occupés à intégrer le module ‘reporting’ pour que nous puissions créer des listings aux niveaux les plus divers : vente, clients, articles, etc. De cette manière, nous aurons un meilleur aperçu de notre fonctionnement, ce qui nous permettra de le perfectionner. Il sera par exemple possible de connaître les produits qui ne marchent pas à un moment ou un autre et de décider ensuite de ne plus les proposer que pendant les mois où ils ont du succès. Ou nous détecterons les produits et/ou clients qui rencontrent une hausse ou une baisse des ventes. Et, enfin, le but est également d’introduire le module ‘warehouse management’ dans les trois filiales.»
Un client satisfait…
Bien que le projet ERP ne soit pas encore totalement terminé, la direction du Groupe Roelandt s'estime déjà très satisfaite des premières phases. Cindy Portael, responsable financière de la Boulangerie Roelandt : « Le plus dur était l’encodage de toutes les données dans LISA. Comme nous voulions profiter de l’occasion pour contrôler et nettoyer toutes les données, nous souhaitions venir à bout de ce sacré boulot nous-mêmes. Seulement, dans la pratique, cela s’est révélé être une tâche très difficile : pas tant en raison du degré de difficulté, mais plutôt parce que les personnes qui devaient s’en charger étaient constamment dérangées dans cette activité. C’est pourquoi CCE finit par proposer que nous envoyions ces collaborateurs dans leurs bureaux à Oosterzele. Non seulement, ils pouvaient y travailler tranquillement, mais ils bénéficiaient également immédiatement de l’assistance et de l’aide nécessaires. Et cela constituait une solution extrêmement intéressante car après quelques jours, tout était encodé et CCE put entamer l'implémentation. » Liesbeth Roelandt : « C’est un bel exemple de la manière dont Claerhout Computer Engineering réfléchit avec ses clients et trouve rapidement des solutions à des problèmes imprévus. Nous ne sommes donc pas seulement très satisfaits de l’application ERP, mais également de son fournisseur… »
Photos Charles Schweitzer