Wouters
Des boulangeries industrielles
Wouters-Granimex passe à l’ERP - Les key-users optent à l’unanimité pour ‘LISA’ de CCE !
Quelle que soit l’efficacité d’un système ERP, il ne fournira de bons résultats que s'il est utilisé de manière optimale. Et c’est là que le bât blesse généralement : les utilisateurs considèrent le nouvel investissement comme une charge parce qu’ils doivent adapter leurs méthodes de travail. Wouters-Granimex a trouvé une solution intéressante à ce problème : le management a laissé les key-users décider eux-mêmes avec quel progiciel ils voudraient travailler. Et le choix s’est porté sur ‘LISA’ de Computer Claerhout Engineering (CCE).
Wouters-Granimex est né de la fusion du fabricant anversois de produits boulangers Wouters d’une part et de Granimex d’autre part, responsable du conditionnement des produits du fondoir Cominbel de Bavegem (tous deux propriétés de la famille Van den Berghe). Depuis les années nonante, ils opèrent sous une seule entité qui se spécialise dans la production de trois sortes d’aliments : les produits boulangers (essentiellement les améliorateurs de pain), les huiles/graisses pour l‘horeca (aussi bien végétales qu’animales) et les graisses/huiles végétales pour l’industrie alimentaire. L'usine de production de Lokeren emploie une quarantaine de personnes. L’an dernier, elle produisit et vendit environ 16.000 tonnes de produits, ce qui a généré un chiffre de presque 17 millions d’euros, dont environ 70 % ont été réalisés en Belgique et le reste à l’exportation, dans pratiquement tous les États membres de l’UE, ainsi qu’en Afrique du nord et au Moyen-Orient. Dans l’intervalle, l’assortiment compte plus de cinq cents références, dont près de 90 % sont de fabrication propre (le reste étant des marchandises commerciales).
Gestion plus efficace grâce à l’automatisation
Lorsque Luc Dewitte reprit la direction générale de Wouters-Granimex en 2003, l’une de ses priorités consistait à optimiser les processus et méthodes de travail. « Il est évident qu’une automatisation poussée de la production comme de l’administration a joué un rôle prépondérant », raconte-t-il. « C’est pourquoi j’ai envisagé relativement vite de mettre en œuvre un système ERP. Car ce type de progiciel représente bien plus qu’un simple outil permettant de répondre à la législation sur la traçabilité. C’est avant tout un instrument générant plus de données de gestion et permettant à l’administrateur de prendre des décisions de gestion fondées, et donc plus judicieuses. C’est également une solution idéale qui autorise une administration, une production et une logistique sans faille, plus rapides, plus efficaces et plus flexibles. Et finalement, il permet de répondre aux exigences toujours plus strictes en matière de traçabilité et d’échange d’informations – tant du client que des autorités. Bref, une entreprise qui ambitionne une croissance saine ne peut plus se passer aujourd'hui d'un système ERP. Malheureusement, mes observations ont montré que la plupart des solutions avaient peu de rapport avec l’industrie alimentaire et présentaient des lacunes en termes de traçabilité. Comme j’avais également remarqué que Wouters-Granimex n’était pas encore suffisamment mûr à ce moment-là pour l'implémentation d'un tel système, j’ai décidé de mettre au frigo ces projets d'automatisation. »
Projets à nouveau sur la table
Mais Luc Dewitte n’avait pas renvoyé ce projet aux calendes grecques. Car dès qu'il eût marqué Wouters-Granimex de son empreinte et effectué les réorganisations nécessaires, il décida de ressortir le projet ERP du frigo. « À l’automne de l’année précédente, j’ai à nouveau fait le tour du marché, à la différence cette fois-ci que j’allais seulement contacter les fournisseurs qui se spécialisaient dans le secteur alimentaire. Très rapidement, j’ai remarqué que c’était la bonne décision car leurs progiciels répondaient efficacement à nos besoins et exigences spécifiques. Finalement, j’ai demandé à une cinquantaine de fournisseurs de À la fin de l’année, Wouters-Granimex implémentera également ‘LISA’ dans sa production. Luc Dewitte : « Un progiciel a beau être bien : ce n’est que quand la fonctionnalité est efficacement adaptée que cela entraînera un fonctionnement plus efficace de l’entreprise et finit par payer ».faire une petite démonstration, puis, en concertation avec notre chef comptable et après quelques visites de référence, j’ai sélectionné les trois progiciels qui semblaient le mieux correspondre à nos besoins. Je tiens toutefois à signaler que nous avions déjà passé par mal de temps pendant cette phase. Car en tant que petite entreprise, nous ne pouvons pas nous permettre de mauvais investissements. De plus, le choix du fournisseur était une donnée cruciale, vu que nous ne disposions pas nous-mêmes d’un département IT. Un système ERP constitue très rapidement le cœur d’une entreprise. Mais cela signifie nécessairement que le fonctionnement de l’entreprise dépend de cette solution. C’est pourquoi l’application doit être adéquate, flexible et fiable… comme le fournisseur, d’ailleurs. »
Le choix s’est porté sur ‘LISA’
Sur la base des offres, Luc Dewitte a finalement retenu les deux solutions proposant le meilleur rapport qualité-prix. Une version de démonstration étendue des deux (avec des données de Wouters-Granimex) a ensuite été créée et présentée pendant une journée de travail complète à tous les key-users. « Et ce sont également eux qui ont évalué notamment la fonctionnalité, la flexibilité, la convivialité du système et son utilité pour l’entreprise », poursuit le Directeur général. « Parmi les offres, un seul progiciel sembla faire l’unanimité : LISA de CCE. Et vu que la politique no-nonsense et l’expérience de l’entreprise me plaisaient beaucoup, le choix fut vite fait. »
Un progiciel a beau être bien : ce n’est que quand la fonctionnalité est efficacement adaptée que cela entraînera un fonctionnement plus efficace de l’entreprise et finit par payer - Luc Dewitte
Étape par étape
Au début de cette année, le contrat était signé. Wouters-Granimex commença tout de suite avec CCE à nettoyer et compléter les données (clients, listes de prix, prises de rendez-vous, fournisseur, etc.) qui devaient être importées dans la base de données ‘LISA’. Progressivement, CCE donna une formation aux key-users. Luc Dewitte raconte : « L’objectif était de rendre entièrement opérationnels les modules comptabilité et vente pour le 1er avril 2008, date de début de notre exercice. Et ce n’était pas un poisson, car la mission fut un succès. À cette date, les factures sortaient non seulement du système, mais en plus elles étaient justes! Actuellement, nous sommes en train d’automatiser le reste de l'administration, et ce via l’implémentation des modules LISA achat et réception des marchandises. Après l’été, nous comptons mettre sur pied la gestion de stocks automatique, avant d'entamer la production avec lottracering, MRP et picking pour la fin de l'année. Et ce sera la partie la plus lourde vu que les personnes qui s’en occupent ne sont pas très habituées aux ordinateurs ».
Quelques conseils…
Comme ce sont les key-users qui ont décidé du choix du progiciel, Luc Dewitte peut compter sur un grand enthousiasme et une acceptation générale du système ERP. « L’implémentation d’un tel instrument a des conséquences très fâcheuses pour les utilisateurs vu qu’ils ont l’habitude de travailler d’une tout autre manière. C’est pourquoi il est essentiel qu’ils perçoivent d’emblée la valeur ajoutée d’un tel système pour l’entreprise comme pour eux. Ils doivent se rendre compte qu’ils effectueront leur tâche plus rapidement, plus facilement et avec moins d’erreurs. Et c’est précisément pour cela qu’il est crucial qu’ils assistent d’abord à une démonstration approfondie et aient leur mot à dire sur la fonctionnalité, la convivialité et la valeur », poursuit Luc Dewitte. « Car en finalité, le progiciel a beau être bon, ce n’est que quand la fonctionnalité est efficacement adaptée que cela entraînera un fonctionnement plus efficace de l’entreprise et finit par payer.C’est également la raison pour laquelle il est conseillé – surtout dans les PME – de mettre en œuvre la solution ERP par phases. De cette manière, les gens ne sont pas submergés de nouvelles informations, procédures et méthodes de travail. Pour terminer, il est important aussi qu’au moins une personne au sein de l’entreprise – dans notre cas, c’est moi et le comptable en chef – accorde beaucoup de temps au projet et suive le tout de façon précise. Car sinon, vous courez le risque que les collaborateurs soient démotivés parce que certaines choses tournent mal ou ne sont pas assez claires, des questions restent sans réponse, etc. Mais en revanche, il est un fait que l’implémentation d’un système ERP offre une occasion de choix de réorganiser, de standardiser et d’optimiser les procédures de travail. »
Impression positive
Luc Dewitte ne peut pas encore affirmer à 100 % que ‘LISA’ est bel et bien le progiciel parfait pour Wouters-Granimex. « C’est encore trop tôt pour donner un jugement. Car pour l'instant, nous en sommes dans la phase d'apprentissage. Néanmoins, j'ai la conscience tranquille : bien entendu, il faut une période d’accoutumance, mais l’application est vraiment conviviale et conçue de manière logique. La fonctionnalité que nous découvrons chaque jour semble bien être taillée à la mesure de l'entreprise. Les membres du personnel qui l’utilisent ne tarissent pas d’éloges non plus. Par conséquent, tout semble réglé selon moi. Et c’est surtout le cas avec le fournisseur aussi. Car CCE s’est avéré être un partenaire très fiable, flexible et surtout professionnel ayant une grande connaissance des choses. Tous les collaborateurs de ce fournisseur ERP y connaissent un rayon, s’en sortent parfaitement dans les problèmes spécifiques de leurs clients et ne font pas de promesses en l'air... »
Photos Charles Schweitzer